Prolonger les plans de relance nationaux au-delà de 2026 et renforcer la supervision de l'UE sur leur déboursement

Le Parlement met en garde contre le fait que certains plans de relance ont été davantage axés sur l'obtention d'argent rapide que sur des réformes réfléchies. Il souligne également que les grandes entreprises ont souvent bénéficié d'un soutien, alors que les petites et moyennes entreprises ont été laissées de côté.

Le rapport demande donc à la Commission de contrôler plus rigoureusement les objectifs, de promouvoir l'utilisation efficace des fonds et de prévenir les abus. Les députés souhaitent que les investissements renforcent l'autosuffisance énergétique, l'infrastructure numérique, la défense et les systèmes de santé - des domaines essentiels pour la stabilité future de l'UE.

Les députés insistent particulièrement sur la nécessité de veiller à ce que les réformes soutenues par l'argent de l'UE soient liées à l'État de droit et à la transformation verte.

L'instrument de redressement et de résilience est un instrument d'urgence de l'UE, approuvé en 2020 en réponse à la pandémie. Grâce à cet instrument, la Commission lève des fonds en empruntant sur les marchés des capitaux (en émettant des obligations au nom de l'UE). Ces fonds sont ensuite mis à la disposition des États membres pour mettre en œuvre des réformes et des investissements ambitieux.

La plupart des fonds ont déjà été distribués, mais les députés souhaitent que l'Union en tire le meilleur parti pour assurer son autosuffisance à long terme.

Bien que le rapport ne soit pas juridiquement contraignant, il constitue une incitation importante pour la Commission européenne et les États membres à préparer de nouvelles stratégies d'investissement.